Petit guide illustré du métro de Tokyo - Expats au Japon depuis 40 jours
Petit guide illustré du métro de Tokyo
(Note de Delph)
Me voici à Tokyo depuis plus d'une semaine et je n'en n'avais pas encore vus. Pourtant ils existent bel et bien... mais qui donc ? Les pousseurs dans le métro bien sûr ! Mais reprenons le métro par le début...
Le titre de transport : ici (de même qu'en Corée), pas d'abonnement type carte orange permettant des trajets illimités sur tout le réseau. Le plus simple est d'acheter une carte prépayée que l'on présente dès qu'on voit un portillon. On pensera à l'approvisionner régulièrement et grassement si on ne veut pas se retrouver coincé - comme moi - à un portillon bipeur avec deux douzaines de japonais agglutinés dans son dos.
Trouver sa ligne : très facile, tout est indiqué avec une précision maniaque : Yurakucho Line 45m, 40m, 30m... Attention, les distances peuvent être longues, sans parler des multiples niveaux. Les stations Les Halles et Montparnasse, vues d'ici, c'est de la rigolade ! Mêmes les stations à Séoul ça paraît petit d'un coup.
Lorsqu'un escalier mécanique se présente, faire sagement la queue. A gauche pour rester immobile sur l'escalier, à droite pour faire un peu de sport. Normal, ici on roule à gauche, donc on double par la droite.
Refaire la queue sur le quai, du bon côté : dans le métro, pour les lignes que j'ai testées, il y a toujours un quai central, d'où partent les deux directions. Très pratique pour faire demi-tour quand - comme moi - on se trompe de sens !
(note du 12/11/07 : en fait, je viens de trouver une station qui n'a pas de quai central. On évitera les généralisations hâtives...)
En voiture ! En fait, la plupart du temps, l'affluence n'a rien de spectaculaire et j'ai souvent voyagé assise. Mais ce matin, le taux de compression a atteint mes pires souvenirs de grève parisienne, et les fameux pousseurs, invisibles les autres jours, sont apparus sur les quais. Pour être honnête, ils ont surtout donné de la voix pour d'encourager les malheureux usagers, mais les gants blancs ne trompent pas : ils sont prêts à utiliser des moyens plus physiques s'il le faut pour accomplir leur devoir.
Pour finir, il est interdit de téléphoner pour ne pas déranger les autres voyageurs. De toutes façons, le métro n'est pas couvert. Rien d'étonnant à cela me direz-vous, sauf lorsqu'on arrive de Séoul : téléphoner est une des activités favorites des Coréens (et de Philippe) dans le métro.
Heureusement, à Tokyo comme à Séoul, la petite sieste réparatrice est de rigueur. Il faudra que je me renseigne pour savoir si les ronflements sont autorisés !
Libellés : Tokyo, Vie pratique
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